Little Foot, un australopithèque découvert en 1997 a été daté. Il remonte à 3,7 millions d'années, ce qui en fait un contemporain de Lucy. Et de l'Afrique du sud un important berceau de cette famille d'hominidés.
La gravure de signes abstraits sur des oeufs d’autruche a commencé plus tôt que ne le pensaient les préhistoriens. Des chercheurs français et sud-africains ont repris les datations du site de Diepkloof en Afrique du Sud, tout en y découvrant de nouveaux fragments : la pratique a débuté il y a 110 000 ans environ pour s’achever vers 50 000 ans, alors qu’elle semblait se limiter à une période autour de 60 000 ans.
Les premiers hominidés, apparus il y a 7 millions d’années, semblaient marcher en partie sur deux jambes. Certains paléoanthropologues estiment que cette capacité a dû s’accentuer chez les australopithèques, qui leur ont succédé il y a un peu moins de 4 millions d’années. Selon cette hypothèse, ces derniers ne devaient donc plus guère passer de temps dans les arbres. Jusqu’ici, la discussion butait sur l’absence d’os de l’épaule suffisamment intacts. Mais la publication de l’épaule à peu près complète d’un australopithèque par une équipe internationale, indique qu’il avait conservé une très bonne aptitude à grimper aux arbres.
Pour se confectionner des colliers ou des bracelets, les hommes et les femmes qui fréquentaient la grotte sud-africaine de Blombos, il y a environ 75 000 ans, arrangeaient leurs perles de coquillage face à face et deux par deux (voir la reconstitution, en haut). Quelques milliers d’années plus tard, le goût de leurs successeurs a changé (en bas). Pour le prouver, des archéologues français et sud-africains ont répertorié toutes les manières connues de porter des perles de coquillages.
Les restes des plus anciennes lances connues ont été découverts en Afrique du sud. Elles datent d’environ 500 000 ans.
La période où vivaient l’ancêtre commun aux néandertaliens et aux hommes modernes, entre 1,7 et 0,3 millions d’années est très mal connue. C’est celle où l’homme utilise le biface et d’autres outils de la même famille, […]
L’origine du peuple auquel appartenait la vénus hottentote vient d’être clarifiée par une étude génétique.
Lien vers la publication :C. M. Schlebusch et al., Science, doi:10.1126/science.1227721, 2012.
Questions à l’expert Francesco d’Errico est directeur de recherches au CNRS, dans le laboratoire Pacea à Bordeaux et professeur à l’Université de Bergen en Norvège.
De quand date la culture des Bushmen ? F.E. D’au moins 40 000 ans. C’est l’âge d’un ensemble d’objets typiques de cette culture que nous avons identifiés dans une grotte sud-africaine, Border Cave. Les préhistoriens avaient plusieurs raisons de penser que l’ensemble des différents peuples Bushmen de l’Afrique australe, appelé aussi « San », figure parmi les plus vieilles populations du monde.
L’analyse physico-chimique de centaines de perles découvertes en Afrique du sud confirme que cette partie du monde a entretenu des échanges avec l’Asie notamment, du Moyen-Âge au XIXe siècle. [J’ai édité cet article des scientifiques Philippe Colomban et Linda Prinsloo]
Un nécessaire à peinture, daté de 100 000 ans, vient d’être mis au jour par une équipe internationale dans la grotte de Blombos en Afrique du Sud.
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Une nouvelle étude de la stratigraphie du site sud-africain qui abrite le fossile d’australopithèque le plus complet devrait clarifier son âge.
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Des fossiles découverts en Afrique du Sud brouillent la frontière entre les australopithèques et le genre Homo.
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Pierre-Jean Texier est directeur de recherche au CNRS, dans le laboratoire De la Préhistoire à l’actuel : culture, environnement et anthropologie, à l’université Bordeaux-I.
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