génétique
L’ADN humain le plus ancien du monde vient d’être publié. Il provient d’une grotte espagnole. En toute subjectivité, et gratuitement (parce que c’est bientôt Noël), je reviens sur cette belle découverte. Bon, c’est long, mais le sujet le mérite. Vous pouvez le lire sur tablette, sur liseuse ou l’imprimer :
En 2010, dans un minuscule fragment de phalange, celui d’une fillette qui vivait il y a plus de 50 000 ans dans une grotte sibérienne, une équipe internationale a découvert un ADN bien particulier.
Questions à l’expert La modification de notre alimentation depuis la préhistoire a augmenté, dans notre bouche, la présence de bactéries responsables de caries et de maladies des gencives.
Catherine Thèves est chargée de recherche au CNRS, dans le laboratoire d’anthropologie moléculaire et d’imagerie de synthèse, à Toulouse.
Comment a évolué notre santé dentaire au cours de l’histoire ? […]
[1] C. Adler et al., Nature Genetics, doi:10.1038/ng.2536, 2013.
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Questions à l’expert Jean-Frédéric Terral, professeur des universités, est directeur du centre de bio-Archéologie et d’écologie de Montpellier.
Où a été domestiqué l’olivier ? J.-F.T. En plusieurs endroits de la Méditerranée. Mais c’est la première domestication, réalisée il y a environ 7 000 à 6 000 ans au Proche-Orient, qui a été déterminante pour l’avenir de l’olivier. En effet, 90 % des olives cultivées dans l’ouest de la Méditerranée aujourd’hui ont une origine proche-orientale.
En bref
La première étude génétique d’un homme préhistorique chinois a déçu les paléoanthropologues. Ils espéraient en particulier qu’elle éclairerait l’histoire de l’homme de Denisova, lignée contemporaine de Neandertal découverte en Sibérie en 2008. On retrouve en effet aujourd’hui des traces de génome dénisovien chez les Mélanésiens et les aborigènes australiens, et seulement chez eux. Or le fossile chinois, daté de 40 000 ans, était contemporain de la migration des ancêtres de ces populations à travers l’Asie.
L’origine du peuple auquel appartenait la vénus hottentote vient d’être clarifiée par une étude génétique.
Lien vers la publication :C. M. Schlebusch et al., Science, doi:10.1126/science.1227721, 2012.
Il y a dix mille ans, des hommes ont domestiqué une centaine d’aurochs au Proche-Orient, donnant naissance à l’ensemble des vaches actuelles. []1
John Hawks est professeur associé d’anthropologie à l’université du Wisconsin.
Marie Lacan est doctorante au sein de l’unité anthropologie moléculaire et imagerie de synthèse de Toulouse et Strasbourg
Vous venez de mettre en évidence des différences importantes entre les origines maternelle et paternelle des premiers agriculteurs européens. Quelles sont-elles ? M.L. Nos résultats préliminaires sur un site espagnol et un site français suggèrent qu’en Europe du Sud les premiers agriculteurs masculins pourraient descendre de migrants étrangers. Les femmes, à l’inverse, descendraient en majorité de chasseurs-cueilleurs, présents en Europe bien avant l’arrivée de l’agriculture 1 .
Le dossier spécial du magazine La Recherche « Neandertal, notre nouvel ancêtre » est paru (il est possible d’en feuilleter quelques pages ici).
Une étude génétique révèle qu’un type d’hominidé inconnu, proche parent des néandertaliens, vivait en Asie il y a plus de 50 000 ans.
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Le séquençage du génome de Neandertal révèle que celui-ci s’est mélangé avec l’homme moderne. Nous commençons seulement à mesurer la diversité génétique humaine pendant la Préhistoire.
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Les néandertaliens n’étaient pas si différents de nous qu’on le pensait. La reconstitution d’une bonne partie de leur génome révèle que les Européens et les Asiatiques lui doivent quelques pour-cent de leurs gènes.
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Une séquence génétique inconnue dans un fossile sibérien suggère que les néandertaliens et les hommes modernes n’étaient pas les seuls habitants du continent eurasiatique au Paléolithique.
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Des tests génétiques révèlent qu’Akhenaton s’est uni à une de ses soeurs pour donner naissance à Toutankhamon. Celui-ci n’est donc pas le fils de Néfertiti.
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Ludovic Orlando est maître de conférences à l’école normale supérieure de Lyon. Il est chercheur à l’institut de génomique fonctionnelle de Lyon.
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Une étude d’ADN fossile révèle une étonnante proximité génétique chez des néandertaliens qui vivaient à plusieurs milliers de kilomètres les uns des autres.
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Les Indo-Européens étaient-ils des nomades venus des steppes ukrainiennes ou des agriculteurs du Proche-Orient ? L’ADN de squelettes sibériens relance la première hypothèse.
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Le premier génome complet de notre plus proche parent est en cours de déchiffrement.
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Que s’est-il passé, il y a 3 500 ans, quand une seconde vague de colons a rencontré les premiers habitants du Pacifique, installés là entre 35 et 40 000 ans plus tôt ? Une étude tente de répondre en comparant langues et patrimoine génétique dans une île indonésienne.
viaArchéologie : « L’Austronésien, un colon très discret » – La Recherche, l’actualité des sciences.
L’analyse de l’ADN de squelettes d’aurochs européens montre qu’ils ne sont pas les ancêtres de nos bovins actuels. Ceux-ci viennent en fait du Proche-Orient, où ils ont été domestiqués il y a 10 500 ans.
viaArchéologie : « L’aurochs européen est resté sauvage » – La Recherche, l’actualité des sciences.