Le crâne d'une des plus anciennes sépultures de la préhistoire vient d'être passé au scanner. Les résultats éclairent les raisons de l'inhumation, il y a près de cent mille ans.
L’ADN humain le plus ancien du monde vient d’être publié. Il provient d’une grotte espagnole. En toute subjectivité, et gratuitement (parce que c’est bientôt Noël), je reviens sur cette belle découverte. Bon, c’est long, mais le sujet le mérite. Vous pouvez le lire sur tablette, sur liseuse ou l’imprimer :
En 2010, dans un minuscule fragment de phalange, celui d’une fillette qui vivait il y a plus de 50 000 ans dans une grotte sibérienne, une équipe internationale a découvert un ADN bien particulier.
L’homme a-t-il domestiqué le chien il y a plus de 30 000 ans, beaucoup plus tôt qu’on ne l’avait pensé ? Cette hypothèse, proposée il y a quelques années sur la base de fossiles trouvés en Sibérie et en Belgique, prend un peu plus de poids avec les résultats de l’étude génétique menée par une équipe internationale. Les biologistes ont analysé de l’ADN préservé dans un crâne attribué à un chien et daté de 33 000 ans.
Des dizaines de milliers de sites d’art rupestre sont connus à travers l’Australie. Plusieurs indices laissent penser que ces pratiques sont très anciennes, datant peut-être des débuts de la présence humaine, il y a plus de 40 000 ans. Mais dans l’immense majorité des cas, ces peintures ne sont pas datées. Toutefois, des circonstances favorables viennent de permettre la datation d’un fragment de dessin par une équipe franco-australienne 1.
1 B.
Cet hameçon en ivoire de mammouth (vu sur ces deux faces) prouve que les hommes préhistoriques pouvaient recourir à des fossiles pour fabriquer leurs outils. Mis au jour à 20 kilomètres de Berlin par une équipe allemande, sa datation à 19 000 ans devrait en faire le plus ancien hameçon d’Europe. Mais les archéologues l’ont découvert entouré d’hameçons et d’autres objets qui dataient tous d’une autre époque, entre 12 000 et 11 000 ans.
Les restes des plus anciennes lances connues ont été découverts en Afrique du sud. Elles datent d’environ 500 000 ans.
La période où vivaient l’ancêtre commun aux néandertaliens et aux hommes modernes, entre 1,7 et 0,3 millions d’années est très mal connue. C’est celle où l’homme utilise le biface et d’autres outils de la même famille, […]
Datation
L’étude d’une carotte prélevée dans un lac japonais met un terme à une incertitude sur les datations au carbone 14 de la Préhistoire
La datation au carbone 14 est abondamment employée par les archéologues. […]
Lire l’article sur le site de La Recherche
Des restes de huttes découverts en Jordanie témoignent de très anciennes installations humaines.
L’article sur le site de La Recherche
La référence de la publication scientifique :
L. A. Maher et al., PLoS ONE, 7*, e31447, 2012.
Des restes de poisson découverts au Timor indiquent qu’il y a 40 000 ans des hommes utilisaient probablement des bateaux pour pêcher.
S. O’Connor et al., Science, 334, 1117, 2011. [ 10.1126/science.1207703 ]
Des gravures préhistoriques trouvées en Égypte prouvent l’existence d’un art rupestre en Afrique du Nord, contemporain de celui qui florissait en Europe au paléolithique.
Lire l’article sur le site de La Recherche.
Un nécessaire à peinture, daté de 100 000 ans, vient d’être mis au jour par une équipe internationale dans la grotte de Blombos en Afrique du Sud.
Lire l’article sur le site de La Recherche.
Les plus anciens bifaces viennent du Kenya, et auraient été inventés à la suite de l’évolution d’outils plus primitifs.
Lire l’article sur le site de La Recherche
Bruno Boulestin est chercheur au laboratoire « de la préhistoire à l’actuel : culture, environnement et anthropologie » de l’université Bordeaux-I.
Lire l’article sur le site de La Recherche
Une étude génétique révèle qu’un type d’hominidé inconnu, proche parent des néandertaliens, vivait en Asie il y a plus de 50 000 ans.
Lire l’article sur le site de La Recherche
Pierre-Jean Texier est directeur de recherche au CNRS, dans le laboratoire De la Préhistoire à l’actuel : culture, environnement et anthropologie, à l’université Bordeaux-I.
Lire l’article sur le site de La Recherche
Une séquence génétique inconnue dans un fossile sibérien suggère que les néandertaliens et les hommes modernes n’étaient pas les seuls habitants du continent eurasiatique au Paléolithique.
Lire l’article sur le site de La Recherche
Ludovic Orlando est maître de conférences à l’école normale supérieure de Lyon. Il est chercheur à l’institut de génomique fonctionnelle de Lyon.
Lire l’article sur le site de La Recherche
Le site de Flins-sur-Seine pourrait livrer des informations intéressantes sur la vie des chasseurs de la préhistoire. Si les fouilles sont autorisées.
Lire l’article sur le site de La Recherche
Éric Huysecom est préhistorien et archéologue. Il est professeur au département d’anthropologie de l’université de Genève et au département d’histoire et d’archéologie de l’université de Bamako.
La poterie a été inventée principalement dans deux foyers, l’un asiatique, l’autre africain. Où se place le second, récemment découvert ? E.H. Au sud du Sahel actuel, probablement vers 10 000 ans av. J.-C. C’est ce que nous venons de montrer grâce à la découverte de plusieurs tessons de céramique à Ounjougou, au centre du Mali 1 .
Nathalie Richard, maître de conférences à l’université Paris-I, a publié en 2008 Inventer la Préhistoire : les débuts de l’archéologie préhistorique en France.
lire l’article sur le site de La Recherche.
La découverte en Syrie de centaines de pierres portant des traces de bitume montre que cette substance était utilisée massivement dès le Paléolithique, comme colle et comme mastic.
lire l’article sur le site de La Recherche.
Considérée comme la dernière étape de l’art rupestre avant son extension en Angleterre, la grotte de Gouy, en Normandie, se dégrade dans l’indifférence la plus totale.
viaArchéologie : « Gouy, une grotte en sursis » – La Recherche, l’actualité des sciences.
L’enfant de Lagar Velho, découvert en 1999, a été présenté comme la preuve d’un métissage entre l’homme moderne et Neandertal. Une nouvelle analyse du squelette remet en question cette conclusion.
viaArchéologie : « Mélanie Frelat : « L’enfant de Lagar Velho n’est pas un hybride » » – La Recherche, l’actualité des sciences.