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ancien journaliste scientifique
Aucun des proches cousins de l’homme – chimpanzés, gorilles, orangs-outans, etc. – ne parle. Pourtant, la plupart ont à leur disposition certains des prérequis nécessaires au langage. Par exemple, leurs organes vocaux leur permettent des vocalisations simples : ils émettent des sons pour signifier leurs émotions ou signaler un danger. On a aussi observé que des chimpanzés peuvent apprendre la langue des signes, associant des gestes à des objets ou à des actions concrètes. Cette forme de symbolisme constitue une première étape vers le langage.
Les plus anciens bifaces (pierres taillées, comme leur nom l’indique, sur deux faces) sont apparus simultanément dans deux pays d’Afrique, au Kenya et en Éthiopie, il y a environ 1,7 million d’années. Les archéologues qui étudient le site de Konso en Éthiopie, récemment détrôné du titre de plus ancien site à bifaces par le site de Kokiselei au Kenya, viennent en effet de publier une mise à jour des datations. Les plus anciennes de ces pierres taillées deviennent ainsi à peu près contemporaines dans les deux sites.
Les restes des plus anciennes lances connues ont été découverts en Afrique du sud. Elles datent d’environ 500 000 ans.
La période où vivaient l’ancêtre commun aux néandertaliens et aux hommes modernes, entre 1,7 et 0,3 millions d’années est très mal connue. C’est celle où l’homme utilise le biface et d’autres outils de la même famille, […]
Les plus anciens bifaces viennent du Kenya, et auraient été inventés à la suite de l’évolution d’outils plus primitifs.
La découverte de bifaces sur un site indien remet en question leur invention en Afrique.
L’affûtage des pierres taillées a été inventé 50 000 ans plus tôt qu’on le pensait.
L’homme de Flores taillait ses outils comme les hommes modernes qui lui ont succédé sur l’île.
La découverte en Syrie de centaines de pierres portant des traces de bitume montre que cette substance était utilisée massivement dès le Paléolithique, comme colle et comme mastic.