Antiquité

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La recette d’un collyre grec

Qu’était en mesure de soigner la médecine gréco-romaine ? Les historiens et les archéologues disposent de textes abondants sur de nombreux remèdes de l’Antiquité. Mais les découvertes archéologiques de ces préparations pharmaceutiques sont rares. Il y a une vingtaine d’années néanmoins, dans la cargaison d’une épave grecque du IIe siècle av. J.-C., au large de la côte toscane, des archéologues ont trouvé l’équipement d’un médecin ou d’un pharmacien. Des chercheurs viennent d’analyser le contenu d’un des remèdes, préservé dans une boîte hermétiquement fermée 1.

Tuyaux grecs

Les Minoens, grande civilisation méditerranéenne de l’âge du bronze, n’excellaient pas dans la plomberie. C’est la conclusion d’une étude de physiciens grecs qui ont simulé les propriétés hydrauliques de leurs canalisations. La forme particulière de ces dernières, des tronçons de cône emboîtés les uns dans les autres, crée des turbulences qui ralentissent le débit de l’eau et favorisent les fuites. Ce système est en revanche très pratique pour créer des canalisations courbes.

Le premier port de Rome vient d’être localisé

Questions à l’expert

Un forage délicat vous a permis de découvrir le premier port de Rome. Où se trouve-t-il ?

J.-P.G. Dans le nord-ouest de la cité antique d’Ostie, à l’embouchure du fleuve de Rome, le Tibre, à une vingtaine de kilomètres du centre de la capitale. C’est ce que révèle l’analyse de deux carottes de sédiments prélevées dans cette zone 1. Les textes de l’époque citent le port d’Ostie sans donner sa localisation. Les fouilles archéologiques de la ville, aux XIXe et XXe siècles, n’ont pas permis de le découvrir, mais une zone où le port de […]