Chine

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Les Mongols, orfèvres et sédentaires

Vers 600 ans av. J.-C., les premiers royaumes chinois commencent à construire des tours de guet, des murs qui vont devenir au cours des siècles la Grande Muraille de Chine. Ils cherchent à se défendre de leurs voisins mongols, les Xiongnu, avec lesquels ils seront fréquemment en conflit jusqu’à la disparition de ces derniers vers les Ve et VIe siècles apr. J.-C. Pendant longtemps, les archéologues ont vu les Xiongnu comme de simples nomades, ce qui correspond au mode de vie habituel dans les régions de steppe comme la Mongolie.

ADN PRÉHISTORIQUE CHINOIS

La première étude génétique d’un homme préhistorique chinois a déçu les paléoanthropologues. Ils espéraient en particulier qu’elle éclairerait l’histoire de l’homme de Denisova, lignée contemporaine de Neandertal découverte en Sibérie en 2008. On retrouve en effet aujourd’hui des traces de génome dénisovien chez les Mélanésiens et les aborigènes australiens, et seulement chez eux. Or le fossile chinois, daté de 40 000 ans, était contemporain de la migration des ancêtres de ces populations à travers l’Asie. Hélas, il ne possède aucun gène dénisovien indiscutable.

Un instantané de vie villageoise

En Chine, la crue d’un fleuve a figé un village de l’époque des Han dans ses activités quotidiennes.

Contemporaine de l’Empire romain, la dynastie des Han en Chine est souvent présentée comme un âge d’or pour la Chine, celle où le pays unifié en 221 av. J.-C. innove et commerce avec l’étranger. Mais ce que connaissent les archéologues et historiens de cette période concerne essentiellement les élites, la cour impériale et la hiérarchie militaire. La vie quotidienne des paysans dans les campagnes reste pour l’essentiel dans l’ombre. Or la découverte par une équipe sino-américaine d’un village han exceptionnellement bien préservé par une inondation vient combler ce manque.