

ancien journaliste scientifique
L’homme a-t-il domestiqué le chien il y a plus de 30 000 ans, beaucoup plus tôt qu’on ne l’avait pensé ? Cette hypothèse, proposée il y a quelques années sur la base de fossiles trouvés en Sibérie et en Belgique, prend un peu plus de poids avec les résultats de l’étude génétique menée par une équipe internationale. Les biologistes ont analysé de l’ADN préservé dans un crâne attribué à un chien et daté de 33 000 ans. Ils ont découvert qu’il différait de la plupart des espèces connues de loups, y compris ceux présents quelques milliers d’années auparavant sur le même site.
Des dizaines de milliers de sites d’art rupestre sont connus à travers l’Australie. Plusieurs indices laissent penser que ces pratiques sont très anciennes, datant peut-être des débuts de la présence humaine, il y a plus de 40 000 ans. Mais dans l’immense majorité des cas, ces peintures ne sont pas datées. Toutefois, des circonstances favorables viennent de permettre la datation d’un fragment de dessin par une équipe franco-australienne 1.
1 B. David et al., JAS, 40, 2493, 2013.
Cet hameçon en ivoire de mammouth (vu sur ces deux faces) prouve que les hommes préhistoriques pouvaient recourir à des fossiles pour fabriquer leurs outils. Mis au jour à 20 kilomètres de Berlin par une équipe allemande, sa datation à 19 000 ans devrait en faire le plus ancien hameçon d’Europe. Mais les archéologues l’ont découvert entouré d’hameçons et d’autres objets qui dataient tous d’une autre époque, entre 12 000 et 11 000 ans. En outre, aucun hameçon découvert jusqu’ici en Europe ne remonte au-delà de 12 600 ans.
Les restes des plus anciennes lances connues ont été découverts en Afrique du sud. Elles datent d’environ 500 000 ans.
La période où vivaient l’ancêtre commun aux néandertaliens et aux hommes modernes, entre 1,7 et 0,3 millions d’années est très mal connue. C’est celle où l’homme utilise le biface et d’autres outils de la même famille, […]
Datation
L’étude d’une carotte prélevée dans un lac japonais met un terme à une incertitude sur les datations au carbone 14 de la Préhistoire
La datation au carbone 14 est abondamment employée par les archéologues. […]
Des restes de huttes découverts en Jordanie témoignent de très anciennes installations humaines.
L’article sur le site de La Recherche
La référence de la publication scientifique :
John Hawks est professeur associé d’anthropologie à l’université du Wisconsin.
Des restes de poisson découverts au Timor indiquent qu’il y a 40 000 ans des hommes utilisaient probablement des bateaux pour pêcher.
Des gravures préhistoriques trouvées en Égypte prouvent l’existence d’un art rupestre en Afrique du Nord, contemporain de celui qui florissait en Europe au paléolithique.
Lire l’article sur le site de La Recherche.
Un nécessaire à peinture, daté de 100 000 ans, vient d’être mis au jour par une équipe internationale dans la grotte de Blombos en Afrique du Sud.
Le dossier spécial du magazine La Recherche « Neandertal, notre nouvel ancêtre » est paru (il est possible d’en feuilleter quelques pages ici).
Les plus anciens bifaces viennent du Kenya, et auraient été inventés à la suite de l’évolution d’outils plus primitifs.
La découverte de bifaces sur un site indien remet en question leur invention en Afrique.
Bruno Boulestin est chercheur au laboratoire « de la préhistoire à l’actuel : culture, environnement et anthropologie » de l’université Bordeaux-I.
Une étude génétique révèle qu’un type d’hominidé inconnu, proche parent des néandertaliens, vivait en Asie il y a plus de 50 000 ans.
L’affûtage des pierres taillées a été inventé 50 000 ans plus tôt qu’on le pensait.
Fermée au public depuis huit ans, la grotte ornée d’Altamira sera-t-elle bientôt visible à nouveau ?
Pierre-Jean Texier est directeur de recherche au CNRS, dans le laboratoire De la Préhistoire à l’actuel : culture, environnement et anthropologie, à l’université Bordeaux-I.
Une séquence génétique inconnue dans un fossile sibérien suggère que les néandertaliens et les hommes modernes n’étaient pas les seuls habitants du continent eurasiatique au Paléolithique.
Ludovic Orlando est maître de conférences à l’école normale supérieure de Lyon. Il est chercheur à l’institut de génomique fonctionnelle de Lyon.
Le site de Flins-sur-Seine pourrait livrer des informations intéressantes sur la vie des chasseurs de la préhistoire. Si les fouilles sont autorisées.
Éric Huysecom est préhistorien et archéologue. Il est professeur au département d’anthropologie de l’université de Genève et au département d’histoire et d’archéologie de l’université de Bamako.
E.H. Au sud du Sahel actuel, probablement vers 10 000 ans av. J.-C. C’est ce que nous venons de montrer grâce à la découverte de plusieurs tessons de céramique à Ounjougou, au centre du Mali 1 . […]
Ofer Bar-Yosef est professeur d’archéologie préhistorique à l’université Harvard, à Cambridge.
Nathalie Richard, maître de conférences à l’université Paris-I, a publié en 2008 Inventer la Préhistoire : les débuts de l’archéologie préhistorique en France.
La découverte en Syrie de centaines de pierres portant des traces de bitume montre que cette substance était utilisée massivement dès le Paléolithique, comme colle et comme mastic.
Considérée comme la dernière étape de l’art rupestre avant son extension en Angleterre, la grotte de Gouy, en Normandie, se dégrade dans l’indifférence la plus totale.
viaArchéologie : « Gouy, une grotte en sursis » – La Recherche, l’actualité des sciences.
L’enfant de Lagar Velho, découvert en 1999, a été présenté comme la preuve d’un métissage entre l’homme moderne et Neandertal. Une nouvelle analyse du squelette remet en question cette conclusion.